Rien de changé par rapport au premier tour. L’essentiel était de tester ce nouveau type d’élections et de tirer les enseignements. De bonnes conditions de déroulement de ces élections à Bizerte.
Les élections locales ne sont plus un souhait dans notre pays mais désormais une réalité. En effet, hier 4 février, la Tunisie a accompli son devoir civique en allant voter dès 8 heures du matin. Il s’agit, on l’a compris, du 2e tour de ladite élection qui devait trancher entre les candidats en ballottage. À Bizerte, ils étaient 151.313 inscrits appelés à voter dans les 134 bureaux de vote que compte la région. Les bureaux étaient bien aménagés à l’occasion, tout comme la logistique déployée et les opérateurs veillant au bon déroulement du devoir électoral. Ils sont 66 candidats, dont 9 femmes, à briguer un poste de conseiller local lors de ce second tour à Bizerte. Seuls 33 parmi eux seront élus à l’issue du dépouillement des bulletins de vote. Le gouvernorat de Bizerte aura au total, les deux tours confondus, 104 conseillers locaux pour siéger dans les délégations au nombre de 13. L’opération de vote qui a pris fin à 18 heures, s’est déroulée dans de bonnes conditions globalement selon l’Irie, cette instance régionale qui n’a pas lésiné sur les moyens pour réussir l’organisation. Quant à la sécurité, elle était assurée de main de maître par l’armée et la police, et c’est ce qu’on a pu constater en faisant notre tournée. Enfin, le moyen taux de participation dans ces élections n’a pas échappé au constat. Pratiquement, les mêmes remarques que lors du premier tour : les seniors sont plus enthousiastes que les jeunes pour voter dans ce second tour, alors que le taux s’est amélioré un peu l’après–midi par rapport au matin. A Bizerte, comme dans les autres villes et régions, ce nouveau rendez-vous de consultation du peuple ne faisait pas partie de nos traditions électorales. Les débuts sont toujours timides, sommes-nous tentés de dire ! Il fallait commencer.